Alexandre me tannait à Rennes avec les conférences internationales de son groupe. II disait que ces conférences étaient rares, qu’il fallait profiter de l’événement mondial. J’acceptais de venir, avec ma Clio II, voiture qui a été refusée parce que peu confortable et bruyante. On est parti avec la voiture de Christian. J’avais l’impression sur l’autoroute que sa voiture décollait. Je n’aime pas les voyages. Je préfère rêver plutôt que voyager. Cependant la réalité pour moi à Francfort, c’était de faire connaître les livres que j’écrivais. J’avais par ailleurs mal édité un livre sur l’économie et étais seul à le vendre. C’était le livre de l’organisateur des conférences. J’ai donc pu le vendre là-bas.
Les soirées de militants étaient chantées. L’ambiance était à son comble. Les conférences parlaient de l’avenir à long terme, du changement inévitable du paradigme. D’ailleurs, le lieu vers les conférences s’appelait neoparadigme.schillerinstitute.com. On y parlait du thorium en Amérique du Sud. Cette énergie est le début de l’énergie sans limite. Tous les changements politiques à effectuer étaient fournis. On parlait de monnaie productive publique d’empire qui empire.
Les chants chaleureux du soir étaient enivrés par l’engagement de militants. Le monde était à comprendre et à refaire.
Au voyage du retour, Alexandre nous a invité à la cathédrale de Chartres, après avoir logé dans les locaux de militants à Paris. La cathédrale de Chartres parle d’ouvriers et d’industrie dans ses vitraux. Alexandre expliquait que ce qui était au milieu était du à des nobles qui voulaient s’approprier le travail des ouvriers.
Après le voyage, je diffusais les conférences sur media participatif. Trop peu de gens pouvaient accéder à ces vidéos d’espoir et d’avenir. Le monde actuel vit dans le déni et la peur. Nous sommes dans un cataclysme mental du chacun pour soi et contre les autres. Cette guerre du tous contre tous sert à un empire qui empire.
Cet empire implosera ou bien il y aura une révolution. Je préfère les révolutions et incite donc à créer des révolutionnaires.